Discussion: méthodologie

Aus Wiki Waldmanagement
Zur Navigation springen Zur Suche springen

La notion de tâche de gestion est centrale dans ce travail. Elle définit les compétences (=>usager) et les ressources (=>éléments décisionnels) qui sont nécessaires à la prise d’une décision particulière. Cette notion permet ainsi d’organiser le processus décisionnel (=>interface) et sert de base à la détermination des données, des modèles et des méthodes requises. Cinq étapes principales, qui se complètent à chaque fois, suffisent pour l’élaboration du concept du WIS.2, à savoir :

  • les diagrammes de flux de données pour la détermination et l’organisation des tâches à accomplir et des décisions à prendre,
  • les ordinogrammes pour la détermination et l’organisation des éléments décisionnels,
  • la détermination des classes d’objets au moyen d’une banque de données Access,
  • les diagrammes de classes d’objets,
  • les schémas du modèle entité-association pour la constitution des bases de données.

L’utilisation d’une banque de données relationnelle (étape 3) a le grand avantage de permettre la mise en relation des décisions et des éléments décisionnels avec les classes d’objets nécessaires à leur réalisation, ce qui contribue à simplifier la méthodologie. Si ces méthodes suffisent pour la formalisation du concept, il n’en demeure pas moins que la cartographie conceptuelle représente un prélude fort utile pour appréhender la complexité du problème considéré. A signaler que la compréhension des méthodes est facilitée par un nombre restreint de symboles.

Si cette méthodologie est relativement simple, il n’en demeure pas moins qu’elle est le résultat d’un long processus qui n’a pas toujours été des plus évident. Par simple est entendu la qualité d’une chose de ne pas être chargée d’éléments superflus. Le modèle de la spirale représente un procédé très utile afin d’appréhender, puis de maîtriser la complexité que représente le développement du WIS.2. Ce développement s’est fait en plusieurs cycles à la fin desquels l’expérience accumulée était mise en valeur pour les cycles suivants en adaptant éventuellement les objectifs, la méthodologie, le concept et le prototype. Le formalisme augmente à chaque cycle et contribue ainsi à élaborer un système toujours plus robuste. La difficulté a consisté à tenir compte des multiples facettes d’un problème complexe tout en en gardant une vue d’ensemble. Ceci est essentielle, sans quoi le danger est grand de se perdre dans certains détails et d’aboutir à une solution pour un aspect particulier du système qui n’est pas vraiment important (=>priorité) ou qui ne s’intègre pas dans l’ensemble (=>cohérence). Analyse et synthèse se succèdent ainsi constamment. Le danger de se perdre dans les détails est cependant presque inévitable. A moins d’être trivial, un problème n’est pas forcément clairement défini de prime abord, si bien que dans un premier temps, la ou les solutions obtenues sont susceptibles d’être compliquées. Ces solutions sont ensuite retravaillées pour aboutir à une solution simple, évidente, logique. En d’autres termes, la difficulté de ce procédé est de canaliser le travail de recherche à effectuer, mais aussi de le terminer, le nombre de cycles n’étant pas prédéterminé. Il est toujours possible d’approfondir, d’améliorer tout ou partie d’un système dont le thème est aussi vaste.