Détermination des classes d'objets

Aus Wiki Waldmanagement
Zur Navigation springen Zur Suche springen

Les classes d'objets sont déterminées et décrites au moyen d'une banque de données relationnelles développée dans le cadre de ce travail. Comme son nom l’indique, le grand avantage d'une telle banque de données est de pouvoir mettre en relation les décisions à prendre et les éléments décisionnels avec les classes d'objets qu’ils nécessitent, puis d'inverser la perspective pour obtenir une synthèse des classes d'objets nécessaires. La synthèse obtenue sert de base à l'élaboration du diagramme des classes d'objets. Cette banque de données a été développée sur Microsoft® Access 2002. La Fig. 27 infra visualise son formulaire principal.

Fig27.png

Fig. 27 Formulaire pour la détermination et la description des classes d'objets

Les flèches visualisent l'ordre d'entrée des données, à savoir: 1. Description ou/et choix d'une étape décisionnelle; 2. Choix d'un domaine (écosystème forestier aménagé, savoir sylvicole, planification, intervention); 3. Choix d'une classe d'objets; 4. Choix d'un attribut ou d'une méthode; 5. Mise en relation automatique du choix effectué en 4 avec l'étape décisionnelle sélectionnée. Il est aussi possible d'introduire la tâche principale de l'étape décisionnelle en considération des ordinogrammes définis dans le chapitre précédent (Étapes décisonnelles et éléments décisionnels).

L'usager enregistre tout d'abord une étape décisionnelle. Il détermine ensuite quelles sont les classes d'objets, plus particulièrement leurs attributs et leurs méthodes qui sont nécessaires pour la constitution des éléments décisionnels. La décision à prendre de l'étape décisionnelle représente aussi une classe d'objets qu'il s'agit de définir. Après avoir entré toutes les données, il suffit d’imprimer la synthèse sous la forme d’une liste qui a pour première entrée les classes d’objets, puis leurs attributs et méthodes et enfin les étapes décisionnelles qu’ils supportent.

A noter que le concept de classe d'objets aide à éliminer l'ambiguïté de la notion de décision. La classe correspond à la décision à prendre et l'objet à la décision prise <ref> Par exemple, le but de composition en essences d’un périmètre correspond à une décision à prendre, alors que la description de ce but (50% hêtre, 30% chêne, …) correspond à la décision prise.</ref>. Les valeurs des attributs d'un objet correspondent à la description de la décision qui a été prise ou en d'autre terme à la description de sa teneur. Des méthodes peuvent être décrite pour le contrôle de la consistance de ces valeurs (p. ex. la somme de la proportion des essences doit être égale à 100% dans le but de composition en essences). Par contre, le contrôle de la mise en œuvre effective de la décision (p. ex. comparer la composition en essences actuelle avec le but de composition décidé) est assuré au moyen d'un élément décisionnel. Le Tab. 6 infra présente la correspondance entre les différents types de constituants décisionnels et les propriétés des classes d’objets.

Consituant Classe d'objets
attribut méthode
donnée X
modèle X X
algorithme X

Tab. 6 Constituants décisionnels et classes d'objets


Un modèle logique peut être défini par des attributs (p. ex. la proportion maximale de résineux selon les unités phytosociologiques). Un modèle analytique est quant à lui défini par une fonction mathématique qu’il est possible d’assimiler à une méthode simple, soit un algorithme dont les instructions se limitent à la codification de cette fonction.

Le choix de mettre en relation les classes d'objets avec les étapes décisionnelles et non les éléments décisionnels directement se justifie par la volonté d’arriver relativement rapidement à la liste des classes d’objets nécessaires. L'exemple du but de composition en essences est révélateur. Les essences et leur proportion dans le mélange d'un peuplement sont reprises par plusieurs éléments décisionnels, p. ex. la composition actuelle ou encore le statut des essences en présence. Il est donc plus simple de le mentionner qu'une fois. Le procédé est itératif. Les classes peuvent être tout d’abord grossières, puis s’affiner si nécessaire. La modélisation des diagrammes de classes d’objets et des méthodes intégrées dans ces classes est présentée respectivement dans l'annexe B (p. 156) et l'annexe E (p. 170).

Références

<references/>